Au fond du jardin du Musée de la Vie Romantique, se cache une serre, qui se transforme quand les beaux jours arrivent, en un plaisant salon de thé. Après la visite du musée, prolongez l'enchantement en vous offrant une dégustation à l'ombre des arbres du ravissant jardinet.
Le Parc Monceau, je vous en parlais ici et là lorsqu'il faisait encore beau et chaud... Comme je n'avais pas eu le temps de visiter les alentours, j'y suis retournée afin d'explorer davantage les abords du parc.
A l'époque de sa création, ce lieu romantique a suscité l'engouement et a incité la riche bourgeoisie à se faire construire de luxueux hôtels particuliers à proximité du parc.
En voici un bel exemple : il s'agit de l'hôtel du chocolatier Emile Menier construit par l'architecte Henri Parent entre 1872 et 1874. Ce joyau a failli disparaître, menacé de démolition il fut finalement sauvé par une instance de classement, puis racheté et restauré par la Compagnie française de Crédit et de rénovation.
J'ai trouvé des informations très utlles concernant l'architecture de cet hôtel dans mon livre "Paris secret et insolite". L'auteur, Rodolphe Trouilleux, nous indique que "le bâtiment présente une forme de L renversé. Visible de l'avenue, la cour d'honneur de style Louis XV, ornée de balustres , de refends et de consoles, tout en courbes, forme un ensemble très baroque, dont se détachent quelques éléments remarquables. La figure de Mercure tout d'abord, à la clef du portail, encadrée par des têtes de lions en console, mais aussi les curieux chevaux marins du fronton, les têtes de faunes et de femmes appliquées au-dessus des fenêtres, que l'on attribue à Jules Dalou.
La semaine dernière, on s'est fait une petite sortie photos avec Marie et Julien. Ceux qui suivent le blog sur facebook ont déjà eu un aperçu de la promenade by night... retrouvez l'itinéraire de notre parcours en bas du post.
Non je ne suis pas partie en Chine récemment ! C'est bel et bien à Paris, à l'angle des rues de Courcelles et Rembrandt, que j'ai photographié cette maison aux allures de pagode.
Elle fut construite en 1926 à la demande de Ching Tsai Loo, un marchand d'art chinois, afin de remplacer un hôtel particulier trop étroit pour contenir ses nombreuses collections. Monsieur Loo chargea Fernand Bloch, un architecte français, de mener les travaux qui seront achevés deux ans plus tard en 1928.
Avant sa mort en 1957, Ching Tsai Loo lègua sa collection précieuse de jades antiques au musée Guimet.